Le Collège des psychologues du CH RAVENEL (MIRECOURT, VOSGES) organise sa 5ème journée d'étude sur le thème : «Quand la violence s'en mêle, tout s'emmêle : (dé)brouiller nos pratiques professionnelles.», sous la présidence de Monsieur le professeur émérite Denis MELLIER.
Plaquette et modalités d'inscription en suivant indifféremment ce lien ou ce lien ou en flashant le QR-CODE de l'affiche.
Argumentaire :
Quand la violence s'en mêle, tout s'emmêle : (dé)brouiller nos pratiques professionnelles.
L'omniprésence du terme de « violence » dans le discours particulièrement véhiculé par les médias témoigne de l'existence de ses manifestations au sein des sociétés, des groupes et des individus. Que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle, chacun est susceptible d'y être confronté. Pour autant, la violence peut revêtir des aspects différents : plus ou moins directs, intenses ou ciblés, produisant des effets pluriels là où elle vient se loger.
Ainsi, dans nos pratiques professionnelles, nous y sommes inéluctablement confrontés au quotidien que ce soit à travers le discours de la personne accueillie, dans les potentielles résonances chez le professionnel ou au sein de l'institution.
La violence semble donc venir interroger certaines limites : de ce qui est acceptable ou non pour un professionnel, de ce qui est acceptable ou non dans la relation d'aide, de ce qui est acceptable ou non pour une institution.
Comment accueillir ces différentes formes de violences ?
Comment celles-ci emmêlent nos pratiques professionnelles et comment s'en débrouiller ?
Comment l'institution, l'établissement, permet de les contenir et comment elles peuvent venir (em)brouiller les structures et les équipes ?
À partir de vignettes cliniques présentées tout au long de notre journée et avec les professionnels de différents horizons, nous tenterons de répondre ensemble à ces questions.
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Proposition de loi visant à intégrer les centres experts en santé mentale dans le code de la santé publique, déposée le 27 février 2025.
Cette proposition de loi vise à confier à la fondation FondaMental la coordination médicale et scientifique de ces centres experts.
La fondation FondaMental et ces centres experts ne sont pas exempts de critiques de la part des professionnels de la santé mentale [ (1) (2) (3) (4) (5) (6) ].
La discussion en séance publique de cette proposition de loi est prévue le 16 décembre 2025.
Instruction n° DGOS/P3/DGS/SP4/DGCS/SD3B/DMSMP/2025/129 du 1er décembre 2025 relative à l'actualisation des projets territoriaux de santé mentale.
Les 6 priorités restent inchangées : le repérage précoce et l'accès au diagnostic, la structuration de parcours de soins et de vie sans rupture pour les personnes vivant avec un trouble psychique sévère, l'accès aux soins somatiques, la prévention et la prise en charge des situations de crise, l'accès aux droits, les actions sur les déterminants de santé mentale.
Les PTSM doivent aussi : organiser les conditions de la prévention et de la prise en charge des situations de crise et d'urgence, intégrer un volet spécifique « enfants-adolescents » et tenir compte des populations aux besoins spécifiques telles que les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, celles placées sous main de justice ou en situation de précarité, les personnes souffrant de conduites addictives, les personnes souffrant d'un psychotraumatisme, les familles nécessitant un accompagnement à la parentalité ou encore les personnes isolées, les personnes vivant avec un trouble du neurodéveloppement.
Le tract UFMICT intitulé "UNE RENCONTRE PEU CONCLUANTE AVEC LA DGOS !" nous informe des pistes de réflexion de la DGOS en vue de l'élaboration d'un plan d'attractivité pour les psychologues de la FPH.
Au menu : la proposition de créer un 3ème grade pour les psychologues qui auraient des fonctions de coordination, avec un différentiel de 44€ (est-ce un biais pour ré-introduire l'idée d'un N+1 dont la profession ne veut pas ?), une évaluation réalisée par les médecins (alors, quid de l'instauration d'un rapport hiérarchique de notre profession avec les médecins ?), borner le FIR par des critères de performance (appliquer la technique de management du "reporting").
À l'ère du tout numérique, j'y perds un peu mon latin. Afin de vous épargner un effort et de vous faire profiter de mes ressources livresques, je suis allé rechercher la définition du mot "attractivité" dans ma splendide édition du nouveau Larousse encyclopédique en 2 volumes, édition de 2003 : et bien figurez-vous que ce mot n'y figure pas. Ceci explique cela : j'ai dû me faire des idées en imaginant que ce terme pouvait avoir une parenté avec "attractif", "attrayant", "attrait". Pardon d'avoir encore une fois dérogé au ton habituel de mon site internet, qui se veut informatif. Cela se reproduit souvent en ce moment : les attaques contre la profession et nos statuts se répètent actuellement.
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